Conseils pratiques
& suivant l’achat d’un chiot caniche &
L’acquisition d’un chien doit être un acte réfléchi.
Les papiers du chiot
Vous trouverez les conditions de cession de mes chiots sur la page conditions de vente. Mais si vous arrivez sur cette page, c’est que vous avez déjà choisi votre futur compagnon à 4 pattes.
La CARTE D’IDENTIFICATION sera directement envoyée par l’Icad par email. Si vous ne recevez pas la carte d’ici 1 mois, n’hésitez pas à me contacter pour vérifier un éventuel dysfonctionnement du site, si le changement a bien été fait de mon côté, je n’aurais plus la main-mise et il faudra demander un duplicata à un vétérinaire. Mais en général, ça fonctionne très bien et vous reçevez le mail immédiatement.
Le carnet de vaccination
Ne pas oublier les rappels de vaccinations. Attention !! , tant que le chiot n’a pas reçu son rappel de vaccins + un délai de 15 jours post-vaccinal, il n’est pas protégé à 100%. Les chiots non complètement vaccinés sont vulnérables à des maladies graves comme la parvovirose, la leptospirose ou la toux de chenil. Evitez donc de le mettre en contact avec des chiens au statut vaccinal inconnu ou de le poser par terre chez votre vétérinaire et dans tout endroit « sensible ». Néanmoins, ne le calfeutrez pas chez vous pour sa socialisation, mais prenez des mesures pour réduire les risques sanitaires. Vous pouvez par exemple le prendre à bras dans les rues fréquentées pour lui faire connaitre des sons, des odeurs et des environnements variés. N’hésitez pas à lui faire des balades en voiture.
Pour éviter certains effets secondaires des vaccins, surtout à son second vaccin, je donne aux chiots juste avant ou juste après les vaccins une dose de granules de Thuya 30 CH.
Après vaccination, des effets secondaires bénins sont assez fréquents et disparaissent généralement en 24 à 48 heures : Douleur ou gonflement au site d’injection, fatigue ou léthargie, perte d’appétit. Par contre, en cas d’effets secondaires graves, heureusement très rares, il faut consulter rapidement le vétérinaire : gonflement du visage, urticaire, vomissements, diarrhée hémorragique, difficultés respiratoires ou choc anaphylactique.
En France, la vaccination n’est pas obligatoire pour tous les chiens, sauf :
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Vaccin contre la rage pour les chiens de catégorie 1 ou 2 (dits « dangereux ») et pour tout chien voyageant à l’étranger.
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Certains établissements (pensions, campings, clubs canins) peuvent exiger la vaccination contre la rage, la parvovirose ou la toux de chenil.
La vaccination antirabique est réglementairement valide 21 jours après la première injection (primo-vaccination) et immédiatement après un rappel
Le vermifuge
Il faut vermifuger un chiot tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis tous les deux mois jusqu’à l’âge de 1 an, puis tous les 6 mois tout au long de la vie de votre chien. En présence de jeunes enfants, il est recommandé de vermifuger votre chien 4 fois par an. Vermifuger n’est pas la même chose que purger : un chien est vermifugé en lui administrant des gélules, des comprimés ou de la pâte. Il est conseillé d’alterner les marques de vermifuge et de privilégier les vermifuges actifs à la fois contre les vers ronds et les vers plats. En cas d’infestation massive de puces, votre chien devra être revermifugé, car les puces transmettent le ténia (vers plats).
Les vermifuges n’ont pas d’effet préventif à long terme : ils éliminent uniquement les parasites présents au moment de leur administration. Cela signifie qu’un chiot peut être rapidement réinfesté après un traitement. Les chiots qui explorent leur environnement en mâchouillant des objets, du bois, de la terre ou d’autres éléments sont particulièrement exposés aux œufs et larves de parasites présents dans l’environnement (ascaris, ankylostomes, etc.). C’est pourquoi il est important de bien vermifuger au moment de la pousse des dents, lorsque le chiot a un comportement de mastication intense, jusqu’à environ 7 à 8 mois.
Le trousseau du chiot
Il vous faudra :
1 gamelle stable facilement lavable pour la nourriture
1 bol en grès lourd pour l’eau
1 couette 1 personne pour son dodo
1 laisse solide
1 ou des jouets
Il vous sera donné :
- Un tissu pour qu’il ait nos odeurs
- Son doudou, le plus souvent un nounours
- Un sabot de veau pour faire les dents
- Un collier réglable pour le temps qu’il grandisse
La nourriture
Donnez de préférence deux repas par jour à un chien adulte afin de ne pas surcharger son estomac.
Si vous ne voulez pas que ses oreilles soient sales au bout, attachez les avec une pince à linge ou un chouchou, sans pincer le cuir (la peau) de l’oreille, mais uniquement les poils, ou mettez un snood sur la tête.
Vous pouvez apprendre à votre chien à manger sur ordre, en utilisant un mot peu courant de deux syllabes. Cela permet d’éviter que le chien ne se jette sur des nourritures toxiques, au risque de s’empoisonner, ou qu’il ne renverse sa gamelle en se précipitant dessus.
Si vous ne nourrissez pas en continu, retirez la gamelle de nourriture dès que le repas est terminé, ou au bout d’une demi-heure si elle n’est pas finie.
Ne faites jamais courir un chien juste avant ou juste après un repas : il y a un risque de retournement de l’estomac, surtout pour les grands caniches.
Ne donnez pas de repas sortant directement du réfrigérateur, car une nourriture trop froide peut provoquer des diarrhées ou une indigestion.
Les croquettes
Il est conseillé de laisser votre chiot aux croquettes spécial chiots pendant sa croissance, qui peut durer de 7-8 mois pour les petits caniches et jusqu’à 12 mois pour les grands caniches. Ensuite, vous pouvez progressivement mélanger ces croquettes avec des croquettes pour adultes ou de la nourriture faite maison.
Lorsque vous changez de nourriture, faites-le très progressivement sur environ 15 jours pour éviter les troubles digestifs, notamment les diarrhées graves. Commencez par mélanger une petite quantité de la nouvelle nourriture à l’ancienne, puis augmentez progressivement la proportion.
Dans la mesure du possible, conservez la même marque et la même formule de croquettes auxquelles votre chiot est habitué, car elles ont été choisies pour correspondre à ses besoins spécifiques et limiter les risques de troubles digestifs.
Il est tout à fait normal qu’un chiot mange peu ou refuse de s’alimenter les premiers 48h après un changement de propriétaire. Ce manque d’appétit est souvent lié au stress provoqué par le nouvel environnement, la séparation d’avec sa mère et sa fratrie, et l’adaptation à de nouveaux repères. Cette situation n’est généralement pas grave si le chiot reste vif et commence à manger progressivement au bout de quelques jours. Si besoin, ramollissez les croquettes avec un peu d’eau tiède ou de bouillon pour les rendre plus appétentes.
La boisson
Un chiot doit toujours avoir accès à de l’eau l’eau fraîche et propre, accessible en permanence. Pas de lait, de jus ou d’autres boissons.
Le toilettage
Matériel nécessaire :
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1 étrille ou brosse douce
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1 peigne à larges dents
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1 paire de ciseaux
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1 shampoing, 1 démêlant et 1 conditionneur
Brossez et peignez soigneusement votre chien deux à trois fois par semaine, en allant bien jusqu’à la peau. Si le pelage est très emmêlé, ne cherchez pas à tout démêler en une seule séance : répartissez le travail sur plusieurs jours. Il ne doit rester aucun nœud ni amas de poils, notamment derrière les oreilles et sous les aisselles. Pour faciliter le démêlage, dès 8 mois environ, vaporisez un conditionneur-démêlant directement sur la zone à traiter. Ne jamais brosser ou peigner sur poil sec. J’utilise personnellement l’Éclat de JP Héry.
Lavez votre chien une fois par mois avec un shampoing de qualité (par exemple Ladybel, JP Héry, Anju, Diamex…). Après le bain, séchez-le soigneusement au séchoir, en brossant avec l’étrille et en utilisant de l’air tiède. Appliquez ensuite un conditionneur-démêlant (type biphasé) pour protéger la fourrure.
Ne laissez pas le chien sécher à l’air libre, surtout s’il s’agit d’un chiot : il doit être parfaitement séché au séchoir, tout en brossant. Habituez le chiot au bain en le lavant régulièrement (tous les 15 jours) et en veillant à ce qu’il soit toujours bien séché.
Après une promenade, si ses pattes sont sales, essuyez-les délicatement avec une serviette sèche, sans frotter. Vous pouvez également utiliser un peu de talc et brosser pour un nettoyage à sec.
Entretien des yeux : Nettoyez les yeux avec un produit vétérinaire adapté ou du dacryosérum, en utilisant une compresse de gaze non pelucheuse pour chaque œil.
Entretien des oreilles : Nettoyez régulièrement les oreilles avec un produit vétérinaire. Les oreilles doivent toujours être propres et dépourvues de trops de poils à l’intérieur du pavillon pour éviter les risques d’otites ou d’infections. Il est important de surveiller les oreilles d’un chiot, notamment pendant la période de pousse des dents.
Explications pour le toilettage
Je vous invite à lire mon blog pour les explications plus poussées sur le toilettage :
ÉDUCATION À LA PROPRETÉ
Votre chiot commence à avoir les bases de la propreté.
Dès l’arrivée du chiot chez vous, s’il ne pleut pas et qu’il ne fait pas trop froid, attendez qu’il fasse pipi dans votre jardin avant de le rentrer.
Au début, vous pouvez placer des journaux ou des serviettes de propreté près de la porte d’entrée. Cependant, il est préférable de sortir le chiot le plus souvent possible : toutes les deux heures, après chaque repas, après une sieste ou après une séance de jeu active.
Ne ramassez jamais les accidents devant votre chiot s’il a fait ses besoins dans la maison : la posture accroupie ou penchée peut être perçue comme une invitation au jeu, et le chiot risque de croire que vous êtes content de son comportement, ce qui peut l’inciter à recommencer.
SON SOMMEIL – Les premières nuits
Les premières nuits dans un nouveau foyer sont souvent sources d’anxiété pour le chiot, qui vient de quitter sa mère, sa fratrie et son environnement familier. Il est donc normal qu’il pleure ou manifeste de l’inquiétude.
Mieux vaut installer le chiot à proximité de vous, par exemple dans votre chambre ou dans une pièce voisine, afin que votre présence le rassure. Préparez-lui un coin dodo confortable, à l’abri des courants d’air, avec une couette ou un panier douillet. Une couette une personne pliée en quatre est pratique, facile à laver et à sécher.
Pour l’aider à se sentir en sécurité, vous pouvez placer près de lui un réveil mécanique (dont le tic-tac rappelle les battements du cœur maternel) et une bouillotte tiède sous sa couverture pour reproduire la chaleur de la portée. Mettez lui son nounours aussi car l’odeur de son ancien foyer peut également le rassurer.
Avant le coucher, instaurez une routine calme : sortie pour les besoins, moment de détente, jouet à mâcher ou tapis de léchage. Évitez les jeux trop stimulants juste avant la nuit.
Si le chiot se réveille ou pleure la nuit, rassurez-le doucement sans excès d’attention, puis augmentez progressivement la distance entre vous et son couchage au fil des nuits pour l’habituer à dormir seul, en douceur.
Chaque chiot s’adapte à son rythme, mais patience, constance et douceur favorisent une transition sereine vers des nuits paisibles.
ÉDUCATION DE BASE
Dès son arrivée à la maison, votre chiot doit apprendre les règles fondamentales : ordres de base (« assis », « couché », « marche au pied », « pas bouger ») et la gestion des comportements indésirables. Les ordres doivent être brefs, clairs, et donnés d’une voix ferme, sans longues explications qui risquent de brouiller le message.
Il ne faut pas se contenter du simple « non ». Ce mot, utilisé seul, indique seulement que le comportement n’est pas souhaité, sans guider le chiot vers ce que vous attendez. Il est donc préférable de rediriger immédiatement le chiot vers un comportement approprié à l’aide d’un ordre positif, par exemple :
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« Laisse » ou « Tu laisses » pour stopper l’intérêt pour un objet ou une action.
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« Stop » pour interrompre une action en cours.
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« Assis », « Couché » ou « Au panier » pour calmer et canaliser l’attention. Mais le panier ne doit en aucun être assimilé à une punition
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« Viens » pour détourner le chiot d’une situation indésirable en le rappelant vers vous.
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« Donne » ou « Lâche » pour relâcher un objet.
L’utilisation excessive ou inappropriée du « non » peut générer de la confusion ou du stress. Privilégiez toujours la valorisation des bons comportements avec une voix joyeuse, des félicitations et des caresses.
Pour l’habituer à la solitude, commencez progressivement et, même adulte, laissez-lui la radio ou la télévision en sourdine lors de vos absences.
Enfin, sécurisez votre intérieur : un chiot attrape tout ce qui traîne (capsules, chaussons, chaussettes…), attention aux prises électriques, aux plantes toxiques et aux petits objets dangereux.